VERNISSAGE mardi 18 juin 2024
de 18 à 21 heures
« La vraie abstraction ne peut dépendre que d’une nécessité viscérale de sortir de soi quelque chose qui fait mal, un moyen décisif de réappropriation de la mémoire ».
L’abstraction est née du refus que les formes renvoient à une réalité immédiatement identifiable. Il ne s’agit pas de transcrire un élément de l’instant, mais de dépasser cet instant et l’instantanéité, pour atteindre à l’universalité du drame.
Autour de Charles Goldstein, pour qui l’acte de peindre s’est imposé comme une résilience, transcendance de la douleur après la perte des siens, d’autres artistes comme Pierre Szekely, Jacques Soisson, Adriano Parisot ont éprouvé la même nécessité de se laisser guider par leurs pulsions inconscientes pour s’exprimer sur la toile ou le papier. Paroles de l’inconscient transposées, transcendées par l’expression picturales ont été le thème choisi cette année par la Galerie Saphir pour accompagner, comme chaque année, le Festival des Cultures Juives.
Francine Szapiro
charles goldstein
abstractions, paroles de l'inconscient
Du 11 juin au 1er juillet 2024.
Vernissage, mardi 18 juin de 18h à 21 heures.