Sergio BIRGA naît en 1940 à Florence. Ses premières oeuvres sont influencées par l'Expressionnisme. Il séjourne par trois fois, en 1965, 66 et 76, en Allemagne pour y rencontrer les protagonistes Heckel, Meidner, Kokoschka et, plus particulièrement, Otto Dix et Conrad Felix Müller qui lui prodiguent leurs conseils et font avec lui un échange de portraits.
Diplômé de la Scuola d'Arte de Florence, Sergio BIRGA s'installe à Paris en 1965. Il étudie aux Beaux-Arts la gravure dans l'atelier de Lucien Coutaud.
A partir de 1967, ses oeuvres figuratives et critiques présentent un caractère politique plus marqué (Vietnam, Destruction des Halles).
De 1969 à 1975, il est membre du Comité du Salon de la Jeune Peinture. Il participe en 1977 à l’exposition « Mythologies Quotidiennes 2 » (ARC), regroupant des peintres du mouvement « Figuration Narrative ». Dans les années 80, il aborde de nouveaux thèmes, liés à l’héritage italien de la peinture classique, avec des références à de Chirico, portiques, jardins, statues, personnages mythologiques, ce qui lui vaut d’être rapproché du mouvement de la Pittura Colta.
Mais la constante de sa manière restera le Réalisme Magique (Dictionnaire Bénézit, 2000).
Sergio Birga peint des autoportraits et des portraits et, au gré de ses voyages, des évocations de villes : séries de toiles sur Berlin, New-York, Rome, Florence sans abandonner les vues de Paris. Il reçoit diverses commandes de l’Eglise et réalise des Chemins de Croix 2 et des tableaux d’inspiration religieuse. Il poursuit son activité de graveur sur bois, avec des couvertures de livres 3 et des xylographies d’après les récits et romans de Kafka